* Actualités

Dernière mise à jour le mercredi 30 novembre 2016


Tous unis pour la protection et la valorisation
Des sites de Montmaurin




 
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Lettre adressée à M. le Préfet de la Haute-Garonne :

« Montmaurin : patrimoine soldé avant destruction » !

La pétition lancée depuis une semaine est soutenue par plus de 600 signataires à ce jour …
Et la dépêche du Midi relaye l’information…
Continuons pour la Sauvegarde de l’ensemble du Patrimoine de Montmaurin !
 
La dépêche du midi du 08/03/2016

 La pétition est accessible ici : Lien vers la pétition en ligne 


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Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011

L’Association Entre Save et Seygouade s’insère pour la deuxième année dans la dynamique des Journées Européennes du Patrimoine

"ECHANGES - VOYAGES et MONNAIES ANTIQUES"


Notre Ami Raymond CESSIN avec sa nouvelle association "Conte-moi le Pays de Comminges et du Nébouzan" organise en tant que Raconteur de pays les Journées Européennes du Patrimoine 2011 sur Puymaurin.




La Gazette : Nouvelle pétition contre la carrière




Février 2011 :

Colloque ZNIEFF Midi Pyrénées du 15 février 2011



Décembre 2010 :

Nous remercions la Société des Etudes du Comminges de relayer auprès de ses lecteurs sa position et les informations les plus récentes concernant le projet d'implantation d'une carrière sur Montmaurin.
Voici le texte signé de son Président René SOURIAC, qui vient de paraître dans la Revue du Comminges, n° CXXVI-2, Juillet - Décembre 2010, que vous pouvez vous procurer dans toutes les maisons de Presse et librairies de la région...
Erratum : les 2 photos de bas de page intitulées "Lespugue, vestiges" sont en fait des photos prises lors du diagnostic archéologique réalisé sur le site en juin 2010. 





Hommage aux précurseurs et questions aux Experts
INRAP : seconde couche :


Nous proposons la lecture de quelques textes rédigés par des scientifiques au cours du siècle dernier et récemment…


La conclusion rédigée par Marcellin BOULE en 1902 dans l’article intitulé « La caverne à ossements de Montmaurin (Haute-Garonne) » nous laisse admiratifs devant la perspicacité de ce scientifique :
« La grotte de Montmaurin a l’avantage de nous offrir un exemple bien net d’un gisement où les deux remplissages, avec leurs faunes correspondantes (faune chaude et faune froide), sont faciles à distinguer. Un fait positif et clair a une valeur infiniment plus grande que mille faits négatifs ou d’une signification obscure. Celui que je viens de rapporter me paraît de nature à ouvrir une voie nouvelle aux explorateurs des grottes ou des cavernes fossilifères ; on se plaint souvent que les fouilles ne produisent plus de résultats nouveaux. S’il paraît y avoir quelque chose de vrai dans cette assertion, c’est que les chercheurs dont je parle ne savent pas s’écarter des sentiers battus et n’ont pas la notion des nombreux problèmes de toute nature dont la solution sera fournie par l’exploration vraiment scientifique des grottes. »


Louis Méroc, 50 ans plus tard, viendra répondre à ce vœu de manière magistrale par la découverte de la mandibule et les fouilles qui s’en suivirent.

Marcellin Boule conclut : « On verra, par l’exemple de Montmaurin, que cette exploration peut nous donner notamment de précieux renseignements sur la suite des événements de l’époque quaternaire. On sera donc pas étonné que j’aie tenu à publier ce petit travail dans L’Anthropologie, bien qu’il n’y soit nullement question de fossiles humains ».

Reprenant la voie de ces précurseurs, de nombreux scientifiques par leurs observations et leurs études sur les sites de Montmaurin sont parvenus à des connaissances vérifiées et argumentées :

« L’identité géomorphologique absolue entre le site de Coupe Gorge et celui de l’aire du projet de carrière, outre leur proximité, suffirait à interdire toute dégradation de cette aire : la présence de restes archéologiques allant du Paléolithique inférieur au Paléolithique supérieur y est non seulement de l’ordre de la logique mais d’un tel niveau de probabilité, qu’elle dépasse, par son évidence, le seul respect du principe de précaution. » selon Isaure GRATACOS, Société Méridionale de Spéléologie et de Préhistoire, mars-avril 2008.



Quelque soit le résultat (favorable, très favorable ou défavorable) de l’opération de diagnostic sur les 2 hectares placés au centre d’un massif où les découvertes se sont comptés par dizaines, que deviennent les démonstrations scientifiques accumulées pendant un siècle ! ? !


Actualités du 1er juin :

En début de journée :
Avant l'arrivée de l'équipe de l'INRAP, la logistique s'est mise en place : ainsi, nous avons vu s'installer un bungalow et une cabine de chantier sur notre campement ... Tout est prêt pour l'intervention de l'INRAP...


En fin de journée :
Nous avons eu le plaisir d'accueillir des actifs et retraités de SUD RAIL - SOLIDAIRES qui nous ont témoigné leur soutien après une visite au Musée de Montmaurin et sur l'emprise de la Carrière.
 
 

A tous les combattants et résistants, bienvenue à nos côtés pour la défense du patrimoine naturel, historique et préhistorique de Montmaurin !!


  10ème semaine d'occupation Et visites de l'INRAP à Montmaurin

Comme nous l’a expliqué Isaure GRATACOS, à Montmaurin le 16 mai dernier, les stratigraphies complètes sur un même site renferment jusqu’à 9 couches archéologiques successives (un des intérêts exceptionnels de la richesse de l’interfluve Save-Saygouade).

Aussi nous allons aborder dans les semaines qui suivent et au fur et à mesure de l’avancement de l’INRAP, les 9 « couches » informatives sur le diagnostic et le travail de l’INRAP :

Le diagnostic archéologique, sur la commune de Montmaurin, a été prescrit par le service régional d'archéologie (SRA) de Midi-Pyrénées (Direction Régionale des Affaires Culturelles, ministère de la Culture) en janvier 2009. Comme pour tous les diagnostics archéologiques préventifs, l’Etat confie cette mission à l’INRAP (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives).

L’équipe de l’INRAP du Grand Sud-Ouest a effectuée quelques visites (3) de repérage sur le site de Coume day Hourquat Garriga et Gaüsère afin d’élaborer un projet d’opération (moyens humains et techniques, méthodologie tenant compte d’une prescription scientifique !).
Tiens c’est curieux, on fait appel au langage médical !

Leur intervention pour la première phase sur le site devrait commencer début juin 2010 pour une durée de 100 jours hommes couvrant les tranches 1, 5 et 6 de l’aménageur, selon des modalités de la convention passée entre l’INRAP et l’aménageur déterminant les délais de réalisation du diagnostic, les conditions d’intervention, ...

Une redevance d’archéologie préventive (RAP) est calculée sur la base de la surface au sol des travaux dont le montant est de 0.50 € par m2 (au 19/02/2009, indexé sur l’indice du coût de la construction). Ce qui porterait le montant de la redevance payable par l’aménageur à 1.000 à 1.250 € !! Nous n’en sommes pas encore au principe casseur / payeur.

L’intervention des spécialistes (à ce jour connus, préhistorien et médiéviste) procèderont à un diagnostic dans le but de repérer, puis d’identifier et d’évaluer ce qui est trouvé. Le diagnostic se traduit principalement par une intervention mécanisée (pelle mécanique, foreuse avec carotages …) sur le terrain d’étude : pour 2.5 Ha seuls 5 à 10% seront analysés par l’INRAP. Les moyens employés peuvent paraître paradoxaux : ils sont destructeurs (tranchées, défrichement, …) pour aboutir à une conservation in situ ou par sa préservation sous forme d’un enregistrement de données archéologiques.

A noter : le Vendredi 21 mai 2010, un intervenant de l’INRAP a trouvé par hasard un « bi-face » sur un des chemins menant au site … à quelques dizaines de mètres du périmètre à diagnostiquer. 





Le travail documentaire est nécessaire mais malheureusement l’archiviste a été missionné en Guadeloupe …
Un véritable scandale lorsque l’on connaît la qualité et l’importance des travaux et des publications que les chercheurs bénévoles ont pu nous procurer depuis deux ans ! Ces recherches documentaires auraient dû être réalisées par les services du SRA avant même la signature de l’arrêté de diagnostic archéologique.
Dans ce cas comment M. Michel VAGINAY a-t-il pu accepter de signer un tel arrêté et M. Dominique BUR, préfet, donner l’autorisation d’exploitation en tenant compte de ces données !!!

Le diagnostic archéologique préventif n’est pas une fouille, le premier peut amener la suivante sous réserve que le terrain renferme des traces d’occupations humaines tout à fait exceptionnelles pour une conservation sur place… (aux dires du Directeur du SRA).

Rappelons les interviews de :
M. Jean-Paul DEMOULE, archéologue, premier Président de l'Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (INRAP) :
« Dans 20 % de ces espaces diagnostiqués, l'INRAP réalise vraiment des fouilles, soit sur 2 % des surfaces aménagées. L'archéologie préventive, ce n'est pas le gendarme de l'aménagement ! »
(http://www.actu-environnement.com/ae/news/archeologie_preventive_7175.php4 ; 15/04/2009).

M. Jean CLOTTES, Conservateur général du Patrimoine : «Quelles que soient les précautions prises et la qualité indéniable des archéologues qui conduiront la fouille préventive, je conclurai : même si vous avec un très bon pompier, mieux vaut éviter de mettre le feu à la maison ».
(La Dépêche du Midi, édition régionale, du Samedi 24 avril 2010).

Références :
Le Code du Patrimoine (livre V – Titre Ier et Titre II)
. définit le patrimoine archéologique et l’archéologie préventive),
. répartit les compétences entre les différents acteurs,
. décrit la mise en œuvre des opérations d’archéologique préventive,
. fixe les modalités de financement de l’archéologique préventive.

Le décret n° 2007-490 du 3 juin 2004 organise, de façon plus précise, les procédures administratives et financières en matière d’archéologie préventive.
 

 Vendredi 21 mai 2010 - Chateau de Barbet - Lombez

Jean Clottes
Préhistorien



Jean Clottes, préhistorien, est principalement connu du grand public pour les études qu'il a réalisées sur les grottes ornées de Chauvet, de Cosquer et de Niaux. Il a également participé, sur le terrain, aux travaux sur les grottes d'Enlène, la grotte du Placard ou le Tuc d'Audoubert.

Il est l'un des grands spécialistes de l'art préhistorique.


Etude de terrain d'Isaure GRATACOS : Montmaurin - Lespugue - Les raisons d'une permanence

Isaure  GRATACOS vient de terminer une étude effectuée sur le site calcaire de Montmaurin-Lespugue :
« Lespugue-Montmaurin : Un conservatoire archéologique unique en Europe. Du pré-néandertalien à nos jours dans les gorges de la Save et de la Saygouade. Les raisons d’une permanence ».

« Les gorges de la Save et Saygouade à Montmaurin – Lespugue sont un ensemble unique en Europe parmi les sites archéologiques préhistoriques car présentant une caractéristique exceptionnelle : la présence d’une série stratigraphique complète, du pré-Néandertalien à nos jours dans un karst fossilisé grâce à des conditions géomorphologiques particulières qui ont évité l’habituelle vidange des zones calcaires de Piémont. »
















L'association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE met en vente cette étude de 50 pages avec photographies couleurs et topographies
:
  • lors de la Conférence du Dimanche 16 Mai 2010 à la salle des fêtes de Montmaurin,
    • au Musée archéologique de Montmaurin,



        Annonce : Conférence du 16 mai 2010

        Dans le cadre des actions de Sauvegarde et de Conservation d'un Patrimoine de l'Humanité :
        l'Association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE vous propose
        une CONFERENCE
        d'Isaure GRATACOS
        Professeur, Docteur d'Etat (Anthropologie)
        Société Méridionale de Spéléologie et de Préhistoire
        Société des Etudes du Comminges
        le dimanche 16 mai 2010
        à 15h00 à la salle des fêtes de Montmaurin
        "MONTMAURIN - LESPUGUE :
        Pourquoi un conservatoire archéologique unique au Monde
        dans les gorges de la Save et de la Saygouade ?"


        Manifestation culturelle ouverte à tout public




        3ème semaine d'occupation à Montmaurin (11/04/2010)
        Les opposants au projet de carrière à Montmaurin continuent à occuper l’accès au terrain projeté par l’entreprise GIULIANI.
        L’Association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE informe sur place et sur les marchés de Saint Gaudens ou de Boulogne Sur Gesse
        La Municipalité de Montmaurin affiche son compte-rendu de réunion du Conseil Municipal du
        9 mars 2010, nous citons :
        « b) Point sur la carrière :
        Paul Ducasse ayant été contacté par la société GIULIANI, il précise que l’enquête menée sur les chauves souris n’a donné aucun résultat concret. En effet, il a été constaté que sur ce site, il n’y avait ni nidification, ni hivernage, ni reproduction.
        De plus, il est procédé actuellement au bornage des phases 5 et 6 ainsi que les accès du site.
        Le débroussaillage demandé par l’INRA pourra débuter dès l’autorisation de l’ONF sur la phase 1, sachant qu’ils débuteront les fouilles le 7 juin 2010.
        Une réunion avec la DRAC, l’INRA, l’entreprise GIULIANI et la Mairie sera programmée prochainement
        . »
        Pour la compréhension du texte, il faut rectifier :
        - Il faut lire INRAP (Institut National de la Recherche Archéologique Préventive) et non INRA (Institut National de la Recherche Agronomique).
        - Ce ne sont pas des fouilles mais un diagnostic archéologique préventif qui doit être mené en quelques jours (puisque l’on apprend que les archéologues ne seront sur le terrain que le 7 juin) et que leur rapport devra être bouclé avant juillet 2010.
        Nous commentons :
        Les Chiroptères :
        On apprend par M. le Maire que l’étude sur les Chiroptères a été payée par la Commune (!!) et par ce compte-rendu, qu’aucune chauve-souris ne se trouve sur le terrain convoité. Il est sûr qu’une prospection menée durant l’été 2009 (2 sorties de jour et 3 sorties de nuit) ne peut aboutir qu’à de tels constats.
        Il faut rajouter à cela que tous les intervenants missionnés pour ces études seraient tenus à une obligation de réserve. Les Associations et les citoyens qui devraient pouvoir exercer leur regard critique sont exclus d’office par la privation de la liberté d’accès aux documents administratifs, qui est un principe de la Loi du 17 juillet 1978.
        Dans les deux cas Chiroptères et Archéologie, c’est le même procédé : en quelques jours une grande étude qui satisfera Messieurs GIULIANI.
        N’en déplaise à Messieurs GIULIANI qui s’entourent de spécialistes dont la particularité est de ne pas entendre chanter les oiseaux dans les forêts de Montmaurin…
        Pour notre part, nous avons retrouvé une genette sur la D633 (au niveau de Coupe-Gorge) lundi 5 avril, qui a été confiée au Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse : nous sommes en attente d’une fiche descriptive.

        (Rappel : nous avons retrouvé une genette sur la D633 – Pont de la Seygouade le 12/08/2008 ; une martre sur la D633 – Pont de la Seygouade le 22/05/2009).
        Une bonne distribution des rôles…
        (Photos de Cédric Brumas)

         Revue Midi-Pyrénées Patrimoine  
        Sortie mi-avril 2010. Le numéro 21 consacre plusieurs pages sur "Montmaurin
        Enquête : Menaces sur un site culturel et naturel".


        2ème semaine d'occupation à Montmaurin (25/03/2010)
        C’est une deuxième semaine pendant laquelle les opposants au projet de carrière occupent toujours les accès du terrain convoité par l’entreprise GIULIANI.

        Comme nous l’expliquons à tous les sympathisants venant nous voir sur site, nous sommes présents pour empêcher la coupe rase des arbres en attendant l’équipe d’archéologues de l’INRAP qui doit intervenir pour le diagnostic archéologique préventif.

        « Pourquoi amputer d’une jambe quand un orteil suffit !? ».

        La semaine a démarré par un événement très important :
        - M. Bernard BAHUT, Sous-préfet de Saint Gaudens, s’est déplacé sur le site dès le lundi 29 mars entre 17 et 19 h, et a fait une visite du site qui nous a permis d’expliquer sur place les raisons de notre action ;
        - Les week-end, les archéologues et les spéléologues de la Société Méridionale de Spéléologie et d’Archéologie viennent prospecter autour des Gorges de la Save ;
        - des élus des Hautes Pyrénées et du Gers sont venus ou ont pris contact avec nous pour s’informer du dossier de la Carrière et reconnaissent l’intérêt majeur du site phare Montmaurin – Lespugue dans tout projet culturel et touristique régional dans le Piémont des Pyrénées ;
        - comme la première semaine, de nombreux citoyens sont venus soutenir notre action et réfléchir et prendre des informations…

        Résultats de notre persévérance :
        - La vigilance des membres de l’Association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE permet de sauvegarder in extremis – dans un premier temps – la forêt communale. Vous avez pu lire dans la presse locale que M. le Sous Préfet et M. le maire de Montmaurin ont été amenés à reconnaître que notre position était fondée : malgré un arrêté préfectoral de défrichement (débroussaillage et coupe rase des arbres), notre opposition a permis la limitation de son application.
        - Petite victoire ? Mais un sursis appréciable pour la faune et la flore en cette année de la Biodiversité.
        - Les acteurs politiques des départements limitrophes se positionnent très facilement sur l’importance de la préservation des sites de Montmaurin et sur le site projeté de la carrière en pleine zone ZNIEFF, où une richesse archéologique s’empile dans les roches et cavités non vidées au cours des temps.

        Cette action de sauvegarde est non limitée dans le temps et concerne aussi bien les Montmaurinois que les visiteurs.

        Alors que nos élus commingeois se taisent sur le sujet de la Carrière, les scientifiques s’exclament :
        « C’est un patrimoine exceptionnel et unique au monde »
        « C’est une bibliothèque de l’histoire de l’Humanité qu’il faut préserver ».
        A ce jour :
        230 signataires de la pétition internationale de scientifiques de toutes disciplines.
        1.850 signatures de la pétition citoyenne « Entre Save et Seygouade ».

        Ce dossier complexe, en raison des caractères scientifiques peu connus et peu communs du massif de l’Interfluve Save-Seygouade, doit faire l’objet d’un traitement spécifique dépassant largement les procédures législatives « passe partout » du diagnostic archéologique.

        La procédure au Tribunal Administratif se poursuit.

        Vos commentaires, vos réactions, vos soutiens peuvent nous être transmis sur stefbel@orange.fr ou par écrit à l’Association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE – route de Blajan – 31350 Montmaurin.

        (Photos de Cédric Brumas)

        1ère semaine d'occupation à Montmaurin (25/03/2010)
        Depuis le début de la semaine, et parce que l’actualité évolue tous les jours, nous occupons les
        entrées du site projeté de la Carrière à Montmaurin.
        A la fin de la trêve des élections régionales, le lundi 22 mars 2010, l’entreprise GIULIANI et
        le Maire de Montmaurin accompagnés de membres de l’INRAP et du SRA se sont rendus sur
        le terrain. Ils ont été rejoints par une équipe réactive de l’Association ENTRE SAVE ET
        SEYGOUADE.
        Grâce à notre présence sur le terrain et en dialoguant avec le responsable et les archéologues
        de l’INRAP, nous avons pu empêcher l’activité de bûcheronnage qui était prévu pour le
        lendemain, après le débroussaillage de la journée.

        Les archéologues nous ayant affirmé que l’état des lieux leur permettait d’intervenir dans des
        conditions normales, nous avons décidé d’occuper les accès au site pour empêcher les travaux
        de défrichement. Nous refusons que l’entreprise GIULIANI prépare la première tranche sur
        2,5 hectares pour son exploitation sous couvert d’un défrichement nécessaire au diagnostic
        archéologique.
        L’INRAP qui doit intervenir pour le diagnostic archéologique préventif entre avril et juin
        2010, dont le rapport sera remis aux instances compétentes (Préfecture et Ministère de la
        Culture).
        Voyant notre détermination, la Mairie de Montmaurin a entamé inlassablement le même
        dialogue : l’appel de la gendarmerie. Notre présence sur le terrain communal n’a donné lieu à
        aucune observation des gendarmes, et la journée a pu se dérouler comme les précédentes.
        Avec les encouragements que nous avons reçus depuis lundi et le cadre merveilleux et
        ensoleillé de ces dernières journées, notre motivation est au plus haut. Nous sommes plus que
        jamais convaincus que se mobiliser pour défendre le droit à la culture et à un environnement
        de qualité pour tous en pensant aux générations futures est une des bases de la démocratie.
        Venez nous soutenir tous les jours de la semaine et/ou chaque week-end où des randonnées
        explicatives sur le terrain pourront se dérouler. C’est un appel à la résistance pour la
        défense des patrimoines naturels, historiques et préhistoriques.
        La procédure au Tribunal Administratif se poursuit.
        Vos commentaires, vos réactions, vos soutiens peuvent nous être transmis sur
        stefbel@orange.fr ou par écrit à l’Association ENTRE SAVE ET SEYGOUADE – route de
        Blajan – 31350 Montmaurin.

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